Actualité, Projets
Bienvenue dans mes oasis!
Biodanza, Stages Mensuels
et toujours les cours hebdomadaires de "biodanza" et mensuels de "corps et voix"
SOUS RÉSERVE DES CONDITIONS SANITAIRES
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MES CHAMBRES D'HÔTES : à Villers les Nancy :
Mes Chambres d'Hôtes, le site et les plannings
Les Tamaris, chambre lit double
Les Dunes, chambre 2 lits simple ou lit double
Salle de bains avec douche et sauna infrarouge
Linge et petit déjeuner. Galerie photos
En savoir plus: Flyer chambres
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LA BIODANZA: à Villers les Nancy, Vu dans la presse : ER du 19/05/2014
- Stage mensuel " Biodanza " le 30 janvier 2021 avec Janick DUHEM et Christian CRAPOIX
- Stage week-end "L'Arbre des Désirs" le 26, 27 et 28 février 2021 avec Alejandro BALBI TORO.
- Nouvelles dates saison 2021: Stages_Biodanza_2021
- Cours hebdomadaires : avec Janick, facilitatrice
Les mercredis soirs à 19h30, hors vacances scolaires. Reprise le 9 septembre 2020 flyer 2020 Janick
- Vu dans la presse: Est Magazine du 09 06 2013 La Danse de la Vie
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MES TREKS:
- A venir : Treks à la demande et un départ possible en mars 2021, contactez-nous En savoir plus
Prenez contact: bioasis-54@orange.fr pour que l'on organise votre prochain trek
- Mon 11ème trek, dans le Grand Erg Oriental de Tunisie, est parti du 24 février au 7 mars 2020 En savoir plus
- Mon 10ème trek en avril 2017 : trek dans le Désert Marocain: du 15/04 au 20/04/2017
- Mon 9ème trek en mars 2016 : trek dans le Grand Erg Oriental de Tunisie: du 25/03 au 04/04/2016 En savoir plus ...
- Mon 8ème trek en mars 2015 sur 7 jours dans le désert en savoir plus
- Mon 7ème trek, mais avec biodanza; un groupe de 11 participants à la découverte du désert en octobre 2014 ... En savoir plus sur Biodanza et désert
- Mon 6ème trek (que j'ai organisé) en Tunisie pour un groupe de 8 participants en mars 2014 .... En savoir plus
- Mon 5ème trek du 6 au 30 mars 2013, "la découverte", 2 semaines pour groupe d'hommes et 1 semaine en plus, SEUL avec un guide et 3 chameaux !!
- Mon 4ème trek, du 17 au 31 mars 2012, "Voyage sur son chemin essentiel", mixte,.....
- Mon 3ème trek : en novembre 2009 "La Découverte" Les photos
- Mon 2ème trek au Maroc en 2008
- Mon 1er trek : en mars 2007 Le récit
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LES GROUPES HOMMES et FEMMES:
Prochain Val d'Or : Flyer Val d'Or 2020
Prochaine réunion de groupe d'accueil hommes et femmes, à venir
- Création le 3 novembre 2010 du 1er groupe de paroles Hommes en Lorraine (Plaquette RHLOR) !
Après un 2ème groupe hommes et un 2ème groupe "femmes" finalisés, (Plaquette FLOR) création d'un nouveau groupe "hommes" et un nouveau groupe "femmes" en cours. Nous contacter
C'est quoi, un groupe hommes ?
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LA MEDITATION EN MOUVEMENT:
- Nouveau cours mensuel : le 18 octobre 2020 Cours_mensuel_méditation
- A Villers les Nancy: séances ponctuelles, surtout l'été dans le Parc de Graffigny
INSCRIVEZ-VOUS si vous voulez avoir l'info des dates. bioasis-54@orange.fr
Méditer en mouvement est une manière novatrice de lâcher prise avec le mental, sans effort.
Des mouvements simples à la portée de tous, amènent naturellement à se centrer, s'apaiser et relâcher tensions et stress.
Puis vient un temps de relaxation propice à l’éveil méditatif.
Une technique de méditation particulièrement adaptée au monde occidental pour plus de présence et de vitalité dans notre quotidien, et plus…
Vu dans la presse Est Magazine du 20 01 2013 Méditation
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LE SOUFFLE DU DÉSERT
Soirées cinéma/diaporama/débats:
- Le Souffle du Désert, mes treks, prochaines dates à venir en fonction de vos demandes.
A Villers les Nancy, le 19 janvier 2018 2018 01 Invitation Villers MJC
A Strasbourg, le 22 janvier 2016 Invitation Strasbourg
A Dijon, le 23 janvier 2015 à 19h30 Invitation 23 janvier 2015 Dijon
A Villers les Nancy, le 30 janvier 2014, à 19h00 Invitation 30 janvier 2014
Vu dans la presse ER 21 01 2013 après la conférence
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C'est du passé:
- Voyage au Québec pour les 20 ans du RHQ (Réseau Hommes Québec) du 14 au 25 juin 2012
- Voyage au Québec, accueilli à nouveau par les membres des Réseaux-Hommes de Guy Corneau (du 7 au 21 juillet 2010)
- Voyage au Québec, (La Saucette 2010), accueil par les membres des Réseaux-Hommes de Guy Corneau (du 12 au 21 février 2010) De nouvelles photos: Québec Saucette 2010
- Rencontre/Echange avec un des 13 participants du film: le 20 octobre 2009 à Nancy
- Début de la formation de Biodanza le 18 septembre 2009, à l'école de Bourgogne
- Soirées "Le Souffle du Désert, mon trek" à Villers les Nancy les 26 juin, 3 , 10 et 17 juillet 2009 (plus de 100 personnes ont assisté à ces 4 partages) , il y a eu aussi: Epinal (88): le 11 septembre 2009; Rombas (57): le 25 septembre 2009; Villers les Nancy (54): le 02 octobre 2009 (près de 90 personnes pour ces 3 soirées); en salle à Paris, le 10 juin 2010, et puis encore le 25 juin 2010, le 22 avril et le 13 mai 2011 à Villers les Nancy, à Chalon sur Saône 31 aout 2012, à Pont-à-Mousson le 30 novembre 2012, etc ...
Il y a eu aussi des présentations à Paris, Grenoble, Reims, Valenciennes, Devecet, Metz, La Clusaz ....
Les plans: Plan Salles Ecraignes et Parc Groupe scolaire Marcel Pagnol Flyer_Euphonie_2021 FLYER BIOASIS R. Biodanza cours hebdo 2017-2018. Dossier réservation trek Flyer ValdOr 2021 programme Stages_Biodanza_2021 Flyer Flyer_WE_Hommes_2022
Les Groupes de parole du Réseau-hommes
Origine
Les groupes existent en France depuis le début des années 90, dans la droite ligne des groupes originaux du Québec créés par Guy Corneau et le premier groupe hommes, qui devint par la suite le Réseau Hommes Québec.
Le réseau et les groupes reposent sur l'engagement des personnes qui y participent.
Qu'est ce que c'est ?
Un groupe de parole regroupe cinq à dix hommes. Il constitue un espace privilégié dans lequel les hommes vont pouvoir partager dans l'intimité et la confiance. Les groupes de paroles et d'écoute sont autogérés, autonomes et il me semble important de préciser que ce ne sont pas des groupes thérapeutiques. Ils ne sont pas animés par des professionnels et sont totalement gratuits. Ils ont pour but de créer un espace d'intimité et de confiance qui va permettre de "tomber la carapace". Un guide de départ est fourni aux nouveaux groupes par les répondants du réseau. Il propose des exercices simples qui vont permettre de structurer les premières rencontres.
Pourquoi entrer dans un groupe ?
- Pour partager avec d'autres hommes des expériences, des émotions, des réflexions, des interrogations sur notre identité masculine.
- Pour sortir du silence et de la solitude qui sont trop souvent le lot des hommes, conditionnés à être "forts", à "ne rien devoir à personne", à refouler leur sensibilité pour être plus performants et plus compétitifs.
- Pour expérimenter de nouvelles manières d'être et de faire, respectueuses de soi-même et d'autrui, afin de mieux vivre nos relations amoureuses, amicales, familiales et professionnelles.
En pratique
La première phase est la création du groupe. Il faut trouver au moins 8 hommes pour démarrer.
Plus si possible, car certains ne seront pas intéressés par la démarche.
Ensuite, il faut les réunir au moins une fois ! Cette première rencontre se passe souvent dans un lieu public. Ces hommes vont ensuite devoir trouver un lieu pour les futures rencontres. Ce lieu doit pouvoir faciliter les échanges et l'intimité.
Ce ne sera donc plus un lieu public. Ce peut être le domicile d'un des membres, comme c'est souvent le cas, ou une salle prêtée ou louée pour la circonstance. Cette première étape mettra le groupe en mouvement.
Le groupe se réunit environ toutes les trois semaines. Mais chaque groupe trouvera son propre rythme.
Après une phase de retrouvailles et d'accueil, les hommes vont échanger sur un thème choisi ou, plus simplement sur leur vécu. Chacun est libre de parler ou de se taire. La parole n'est pas obligatoire ! Mais il y a des règles de base à respecter. Ce sont celles du Réseau Hommes Québec .
- La confidentialité:L’histoire personnelle des membres doit se partager à l’intérieur du groupe. Le respect des personnes appelle aussi le respect de leurs confidences.
- L’écoute active:Chacun écoute l’autre avec son cœur et, s’efforçant de le bien comprendre, s’abstient de tout conseil, de tout jugement sur son attitude ou sa conduite.
- Le respect:Il faut respecter l’autre dans son incohérence, sa difficulté à s’exprimer, ses erreurs, son silence, son entêtement, ses faiblesses, ses besoins.
- Le « senti »:Chacun parle de ce qu’il ressent par rapport à la situation qu’il vit. L’emploi du « je » est préférable dans l’expression d’une émotion juste.
- La créativité:Chacun participe à son tour à l’animation du groupe, y apportant sa créativité. Le partage des responsabilités contribue à la cohésion du groupe.
- L’assiduité:Faire partie d’un groupe, c’est s’engager à y être présent et ponctuel. On avise celui qui reçoit de tout contretemps pouvant affecter sa participation.
- L’intimité:Un environnement paisible favorise la communication. Il importe de créer une ambiance favorable à l’intimité, libre de toute intrusion extérieure.
Vous êtes intéressés?
Attention cela ne concerne que la région Lorraine et plus précisément la proximité de Nancy
Contactez-moi! Nous nous rencontrerons, nous ferons connaissance;
Je pourrai vous donner d'autres explications, j'en ai bien compris la philosophie, l'intérêt et les règles de bases.
Je ne suis que le contact fédérateur pour la création de groupes lorrains, et en aucun cas un futur animateur. Chacun devient participant et animateur dans le groupe.
Un premier groupe hommes a démarré officiellement en juin 2011 après quelques réunions d'accueil.
Au nombre de 11 participants, le groupe RHLOR se réunit tous les 15 jours, le mardi soir à Villers les Nancy.
Il se compose, en outre, d'un Mosellan, d'un Vosgien et d'un Dijonnais.
Un deuxième groupe a démarré ses premières réunions en mai 2012.
Un troisième groupe est en construction et il reste encore quelques places.
Un groupe femmes a débuté en décembre 2012.
Un deuxième groupe femmes est en construction et il y a encore quelques palces.
Projet trek "La découverte"
Le contexte
La masculinité ne se laisse pas définir aisément. Y a-t-il une masculinité « naturelle » qu'il s'agirait de retrouver en deçà des conditionnements ou la masculinité est-elle dépendante du contexte culturel et historique, à réinventer dans chaque nouvelle période de l'évolution humaine?
Et si elle était peut-être même un peu des deux?
Le travail sur la masculinité peut toujours être actualisé. Il s'inscrit dans la mutation historique et culturelle des rôles liés au fait d'être femme ou homme.
Pour ce qui nous occupe, il s'agit d'aborder cette mutation délibérément, au travers d'un questionnement et d'expériences pratiques tirées de différentes approches thérapeutiques et de développement personnel.
Ce travail passe par un travail sur les conditionnements masculins (compétition, agressivité, sexualité conquérante, crainte de l'homosexualité,) pour aller ensuitevers des expériences plus sensibles où le rapport à d'autres hommes et le rapport à sa propre nature d'homme se soutiennent réciproquement dans leur dévoilement.
Ce travail en deux phases s'appuiera sur des techniques et des exercices.
Mais l'aspect technique reste subordonné à l'établissement d'une dynamique de groupe au travers d'un approfondissement des rencontres, de l'expression en commun des objectifs personnels et des attentes vis à vis de la démarche en cours.
Le désert stimule l'introspection, à la fois par le vide et l'immensité qu'il déroule sous nos yeux que par l'extraordinaire intimité que nous pouvons y vivre dans le contact avec autrui et avec la nature.
Il offre une intensité sensorielle (visuelle, auditive, olfactive et tactile) liée à l'absence de « bruit de fond », qu'il s'agisse du silence profond, de la nuit vide de toute pollution lumineuse, de l'air propre de toute odeur ou du contraste entre dureté de la roche et douceur de la dune.
Au plan culturel également, le désert nous déconnecte de nos conceptions rigides qui sont le « bruit de fond » de nos fonctionnements sociaux. Il nous facilite une prise de distance avec nos présupposés concernant ce que c'est que d'être homme. Il nous rend plus accessibles certaines valeurs humaines comme la solidarité, la parole ou le respect mutuel, valeurs qui pour beaucoup d'entre nous ne sont pas vécues au quotidien.
Cette qualité du désert (impressions sensorielles fortes, intimité avec la nature) peut inspirer le travail sur la masculinité en aidant à travailler une dynamique de groupe autour de la netteté des impressions, de l'intimité des contacts, de la simplicité des échanges.
En nous coupant de l'afflux d'informations et de l'activité qui sont l'apanage de la vie urbaine actuelle, le désert nous aide à nous consacrer à l'expérience vécue.
Le projet.
Voici donc quelques mots de présentation du prochain trek de mars 2013, intitulé "La découverte"...
Lors de ce nouveau projet, certaines choses restent: nous essayerons de vous faire passer deux très belles semaines, avec vous-même, avec le groupe, avec les chameliers et avec le désert; nous mettrons l'expérience accumulée depuis 5 ans au service de ce but.
Les ateliers viseront à permettre à chacun de mettre à jour ses aspirations, d'échanger intensément avec les autres et de progresser de façon à mieux vivre sa nature d'homme. Là encore, rien de bien nouveau dans la forme mais des moments intenses d'exposition de soi.
L'accent de mon animation portera sur le développement de l'intention que chacun consacre à ses objectifs existentiels.
Garder présent en soi un désir, une intention, un engagement...
Concentrer son énergie en vue de la consacrer à sa propre aspiration...
En plus des exercices énergétiques visant à réveiller le plans physiques et émotionnels, comme dans les précédents treks nous recourrons à des exercices portant sur la clarification de l'intention. Ces exercices sont, grosso modo issus du monde de la méditation, adaptés à notre projet (j'ai bien dit adaptés... pas question de s'asseoir en lotus pendant deux semaines...), ainsi que des approches cognitives (un mot barbare pour décrire la façon que nous avons de créer nos pensées et comment modifier ce processus pour le rendre plus actuel et efficace).
Tout cela prendra son temps. Par conséquent, nous ferons moins de recherche sur nos histoires personnelles (quoique, selon le désir de chacun...) et plus de guérison des blessures qui restent ouvertes, en faisant appel au contenant bienveillant du groupe.
En résumé, le projet que nous vous proposons porte sur le même but fondamental (vivre pleinement sa nature d'homme) mais
fera usage d'autres moyens "techniques" pour atteindre ce but. Lors des précédents treks, c'est le recours à la force masculine qui donnait le supplément d'énergie...
Cette fois, nous y ajouterons la concentration de l'intention. Le choix de cette nouvelle approche vise à rendre les bénéfices du trek plus intenses et plus durables.
J'espère aussi par ce nouveau concept vous transmettre mon intérêt et mon plaisir à utiliser les approches méditatives comme un complément synergique aux approches psychothérapeutiques. Je travaille sur cette articulation depuis plusieurs années dans les séminaires que je propose ici en Suisse, je suis convaincu du potentiel ce cette synergie.
Je suis très excité à l'idée de vivre et d'approfondir cette expérience lors du trek de novembre, qui sera pour moi une occasion unique de sortir de la routine et de créer avec vous quelque chose de neuf dans le décor majestueux du désert.
Alexis Burger
La biodanza
Qu'est-ce que c'est?
La Biodanza est un ensemble d'exercices et de danses réalisés en musique et en groupe.
Les morceaux de musique sont choisis avec soin et sont proposés pour déclencher et soutenir les gestes et les émotions.
La Biodanza est une magnifique expérience de développement humain et de croissance personnelle. A travers le mouvement, la musique et les rencontres, elle permet à chacun de renouer avec la joie de vivre, le bonheur de rencontrer l'autre et le plaisir exaltant d'exprimer ses talents propres, de développer son potentiel.
« Bios » signifie « vie » en grec,
« danse » désigne un « mouvement intégré et plein de sens »
D'où le terme « Biodanza » ou « Danse de la vie »
L'intérêt de la Biodanza consiste à redonner la priorité à l'expérience du corps et de la sensibilité.
Le système Biodanza cherche une gestuelle naturelle qui est la caractéristique du mouvement spontané et de l'expression la plus sincère de nous-mêmes.
La Biodanza a été créée, il y a plus de 30 ans, par le Professeur Rolando Toro Araneda, anthropologue, psychologue et artiste, né au Chili en 1924.
« La base conceptuelle de la Biodanza vient d'une méditation sur la vie, sur le désir de renaître de nos gestes morcelés, de notre structure de répression vide et stérile. Sans hésitation aucune, nous pourrions dire qu'elle est née de la nostalgie de l'amour »
Potentiel humain
Selon Rolando Toro Araneda, créateur de la Biodanza, notre potentiel génétique s'exprime sur la trame de cinq fonctions communes à tous les êtres humains, fonctions essentielles de la vie, qui correspondent à des besoins fondamentaux et qui sont liées à des comportements instinctifs. Ce sont :
La VITALITE: Elle a son origine dans l'instinct de conservation. Elle correspond au besoin de bouger et d'être en mouvement, au besoin de réguler les degrés d'activité et de repos pour ne pas entrer dans un processus de stress. C'est le maintien de l'équilibre interne et la régulation de l'organisme pour une bonne santé. Elle reflète la manière dont la personne vit, agit et s'octroie du repos, et comment elle entre en relation avec les autres et le monde.
La SEXUALITE a son origine dans l'instinct sexuel qui assure la reproduction et le flux génétique. Elle est liée au besoin de contact et de sentir du plaisir dans son corps. Elle touche à tout ce qui est plaisirs, désirs, voluptés et sensations agréables.
La CREATIVITE a son origine dans l'instinct exploratoire. Elle correspond au besoin d'expression et de curiosité. La créativité n'est pas seulement artistique et plastique mais s'applique aussi à sa propre existence : se créer soi-même et mettre de la créativité dans chacune de ses actions.
L'AFFECTIVITE se rapporte à l'instinct grégaire et son origine se trouve dans la force de cohésion, de solidarité de l'espèce.
Elle correspond au besoin de nourriture, de chaleur, de communication et de partage. Elle se définit comme un état d'affinité profond envers les êtres. Elle est à l'origine des sentiments d'amour, d'amitié, de bonté, d'altruisme, de maternité, de paternité, de camaraderie.
La TRANSCENDANCE est également une fonction naturelle de l'être humain, une des plus méconnue et réprimée aujourd'hui.
Elle a son origine dans l'instinct de fusion à la totalité de l'univers.
Elle est liée à toutes les sensations internes de plénitude, d'expansion, de communion intime avec toutes les manifestations de la vie.
C'est la capacité de se sentir appartenir à des unités plus grandes que notre ego : faire partie de l'humanité, de la nature, de l'univers…
Ces cinq canaux d'expression de notre potentiel génétique sont tous intimement entrelacés et chacun de nous, au cours de son évolution, les développe de manière plus ou moins harmonieuse.
La Biodanza, par les exercices qu'elle propose, stimule chacune d'entre elles afin qu'elles s'intègrent petit à petit et se potentialisent l'une l'autre.
Quelques principes de la biodanza
Le principe biocentrique : C'est le principe qui a comme référence suprême la vie et qui s'inspire des lois universelles qui conservent les systèmes vivants et rendent possible leur évolution.
La vivencia : La Biodanza est une approche à vivre. Il s'agit d' « habiter nos gestes » plutôt que de les penser. Et en Biodanza, chacun est invité à vivre dans l' « ici maintenant ». Le point de départ en Biodanza est la « vivencia », non la conscience.
« Les vivencias sont une porte au travers de laquelle nous pénétrons dans le pur espace de l'être. Espace dans lequel le temps n'existe plus et où nous sommes nous-mêmes, ici et maintenant et pour l'éternité » R. Toro
« Vivencia » est un terme espagnol (conservé dans la terminologie de la Biodanza) et qui signifie « une expérience vécue avec une grande intensité, ici et maintenant, qui englobe les fonctions émotionnelles, les sensations internes et l'organisme ».
Par exemple, lorsque nous sautons, stimulés par une musique joyeuse, nous pouvons ressentir une vivencia de vitalité ou, lorsque nous nous mettons en mouvement lentement sur une musique douce, c'est une vivencia de tendresse, ou de sérénité qui nous envahit peut-être, une rencontre en cœur à cœur, c'est encore une vivencia…
L'être humain expérimente des milliers de « vivencias » différentes au cours de son existence et ceci dans tous les domaines. Ce sont les contenus nutritifs de l'existence. Et chacun a pu faire l'expérience qu'un vécu intense a des effets non seulement sur l'humeur et les pensées, mais aussi sur l'état physique, sur la santé au sens plein du terme.
Une vivencia positive, intégrante, comme celles qui sont induites en Biodanza, a des effets profonds et harmonisateurs sur tout l'organisme,.
Vivre régulièrement des vivencias qui mettent en joie, qui éveillent sensibilité et douceur, qui déploient leurs effets harmonisateurs dans l'organisme, a forcément des conséquences…heureuses, et notoires.
L'importance de l'affectivité :
En Biodanza, les deux facteurs les plus puissants d'évolution et la réalisation de l'identité sont le plaisir et la rencontre humaine.
L'aspect le plus mystérieux de l'évolution de la vie se trouve dans la signification que l'individu prend face à son semblable. Par un processus qui reste inconnu, la conscience découvre l'intime relation qui la lie aux autres et au monde à travers la résonance empathique avec d'autres êtres vivants. Ainsi, le sentiment de communion humaine constitue, peut-être, l'axe secret d'un inconcevable processus évolutif…
Les bienfaits
L'observation régulière des effets d'un programme de Biodanza montre :
une rapide augmentation de la joie de vivre
une surprise face à ses possibilités (estimées bien en dessous)
une meilleure capacité à entrer dans la détente
une plus grande souplesse (souvent au propre et au figuré !)
une meilleure sensation de soi
une augmentation de l'estime de soi
On constate également une restauration de la sécurité affective de base qui permet d'explorer le monde et de s'y intégrer.
Comment la Biodanza parvient-elle à ces résultats ?
Toutes les danses de Biodanza ont pour but d'éveiller des émotions, de nous mettre en mouvement « à partir de l'intérieur », pour plonger corps et âmes dans la « vivencia » : instant présent intense et vivifiant.
Toutes les émotions influent immédiatement notre « cerveau sensible ». Et des réactions s'enchaînent : le flux d'hormones et de neurotransmetteurs est stimulé et harmonise à son tour profondément l'activité organique interne.
Ainsi, des stimuli émotionnels instinctifs et affectifs (les « vivencias »), intenses et heureux - tels la joie, la sérénité, la tendresse, la sensualité, la communion sensible, l'intimité…- arrivent à potentialiser tous les mécanismes d'autorégulation viscérale bloqués par le stress, l'anxiété et la peur de vivre.
Comment se déroule un cours de Biodanza ?
La personne qui propose des séances de Biodanza s'appelle « facilitateur » car elle a pour fonction de faciliter l'accès aux « vivencias ». La séance se compose d'une partie théorique dans laquelle le facilitateur explique un ou plusieurs principes fondamentaux de la Biodanza, et d'une partie pratique consacrée au mouvement. Le facilitateur introduit alors les danses et les exercices par une brève explication sur la façon de faire l'exercice, sur son effet au niveau organique et sur sa signification existentielle. Chaque participant peut vivre ensuite l'exercice à partir de son ressenti et de son état du moment.
Le groupe: La croissance existentielle survient au sein des autres, dans la communauté humaine, non dans la solitude. La présence du groupe permet au participant de se sentir protégé, reconnu et accepté sans jugement. Il peut, à ce moment-là, oser être lui-même, s'exprimer, développer ses potentiels dans la danse, les rencontres et les échanges.
Mon ressenti:
J'ai commencé la biodanza il y a déjà 5 ans en participant à plusieurs week-ends (dont le premier, un masculin avec 40 hommes) et à plusieurs semaines de stages;
J'ai fait aussi, 2 fois, de la biodanza "aquatique" dans une eau à 35°, à Genève.
Chaque fois, des moments forts ont été vécus et j'ai appris un peu plus sur moi, mais aussi sur les autres membres du groupe. La biodanza, par le mouvement, par les propositions d'expression, facilite l'extériorisation de ses émotions et les échanges.
Aussi, convaincu des bienfaits de cette activité sur moi et sur les autres, j'ai entrepris la formation en septembre 2009, formation sur 3 ans à l'école de Bourgogne , pour être "facilitateur".
Comme il n'existait pas de cours dans l'Est, en Lorraine, j'ai décidé d'organiser depuis mars 2010 un stage mensuel d'une journée.
Aussi, un samedi par mois, un stage, comprenant 2 vivencias, est proposé à Villers les Nancy et animé, avant que je ne devienne "facilitateur" par Eveline ALAUME.
J'envisage aussi de faire certaines extensions pour publics fragiles, car si la biodanza s'adresse à tous publics, il existe des spécifités pour les personnes âgées, les personnes handicapées, psychiques, les enfants, ....
Ayant terminé la formation en juin 2012, je suis facilitateur en supervision et depuis début septembre, j'anime un cours bimensuel.
Les animations autour du film "Le Souffle du Désert" et mon trek (diaporama)
Depuis mon retour, au printemps, j'ai proposé des animations à Nancy et Metz dans le cadre de l'Association des Solos, Association qui fonctionne à la façon de l'auberge espagnole, où chacun, propose, suggère, organise des activités auxquelles chaque célibataire/adhérent peut se joindre et ainsi trouver divers moyens pour rompre la solitude et faire des rencontres.
Les activités sont variées: restaurant, cinéma, danse, randonnée, concerts, spectacles, expositions, lecture, sorties vélo, badminton, bowling, etc.…….
C'est donc dans ce cadre que j'ai proposé mon partage aux solos de Nancy, et puis les solos de Metz ont vu le post sur le forum de Nancy et m'ont sollicité également.
Voici le post que je propose:
"Avec LE SOUFFLE DU DESERT, long métrage documentaire réalisé en mars 2004, François Kohler porte son regard sur l'identité masculine telle qu'elle est vécue aujourd'hui. Le film a été diffusé sur Arte en novembre 2006, mais n'a pas encore été projeté en France, en salles.
Au cours d’un périple de 15 jours dans le désert tunisien, 13 hommes en quête de sens interrogent leur rôle de père, leur relation aux femmes, leur façon d’appréhender le pouvoir, leur sexualité, leurs peurs… Un film essentiel sur les rapports entre hommes et femmes en ce début du 21ème siècle...
En Mars 2007, j'ai la chance de pouvoir participer à cette même expérience, un trek dans le désert Tunisien. Ce voyage est extraordinaire, étonnant, perturbant, le travail intérieur est énorme. Avec les 19 autres hommes (Belges, Suisses et Français) des énergies se développent, des histoires quelquefois douloureuses sont partagées, les émotions sont fortes. On ne revient pas indemne d'une telle aventure humaine.
Et j'aimerais partager cette expérience avec vous.
Aussi, je vous propose de passer une soirée ensemble, autour du film de François Kohler, du diaporama de mon voyage et échanges autour du thème de la masculinité qui était celui de notre quête (les femmes sont bien sur très concernées et seront probablement très touchées)"
Je limite le plus souvent les groupes à 25 personnes car il faut ne pas être trop nombreux pour pouvoir échanger; bien sur, et hélas, les femmes sont les plus nombreuses.
Et j'ai fait des animations à Paris (2x), Reims, Valenciennes, ayant vus ce post, m'ont invité.
Il y a eu à nouveau Paris, Nancy (12 fois en tout), Arras, La Clusaz, l'Ardèche (3x), Grenoble, Epinal, Rombas, Chalon-sur-Saône. Le film et mon expérience surprennent, touchent et amènent toujours de belles remarques, de belles émotions et beaucoup de questions.
Le regard sur les hommes change tout à coup.
Vous êtes intéressés?
Vous souhaitez assister à une animation ou mieux encore l'organiser pour un groupe, dans un rayon raisonnable autour de Nancy (400 kms maxis), contactez-moi et nous ferons alors une étude de faisabilité.
Ma démarche est, bien sur, entièrement désintéressée.
La Clusaz
En août: vacances à la montagne, moyenne altitude.
Une semaine de randonnée et d'échanges avec d'autres célibataires, toutes féminines, oui 14 femmes, j'étais le seul homme du groupe. L'agence de voyage ainsi spécialisée n'a pas assuré la parité; cela dit, ça s'est bien passé quand même.
Un bon bol d'air, de bonnes marches, de beaux paysages, un temps qui nous a épargné, la semaine de détente recherchée a répondu en partie à mes attentes.
Des randonnées pas trop techniques, pas trop physiques, réalisées en groupe ou seul.
Seul? Ca n'est pas le désert, loin de là. Et il est difficile de s'isoler; toujours près d'un chemin de randonnée, dérangé par le bruit des cloches des vaches ou des moutons, ou même par les "crissements" des sauterelles, la méditation n'est pas aisée.
Quand on a connu le désert, on devient exigeant.
Dans la continuité du trek:
Si le blog est resté un peu sous silence, je n'en suis pas moins actif et continue tout ce développement dans l'énergie que m'a procuré ce voyage.
Sous différentes formes, mais toujours dans le partage, dans l'échange, je rencontre ou je me joins à des groupes d'hommes et de femmes, pas toujours tout près, car sur la Lorraine, rares sont les activités que je recherche et que je vous explique maintenant.
5 mois déjà
Eh oui, 5 mois déjà, le temps passe,
Le blog est resté muet et c'était un peu volontaire.
Du recul, j'en ai pris;
Des réflexions, j'en ai eues;
De l'analyse, j'en ai faite;
Des partages, je ne me suis pas privé;
Des rencontres, des échanges avec mes amis trekkeurs, il y en a eu des quantités.
Aujourd'hui? Je suis bien.
Cette aventure m'a beaucoup apporté, je comprends mieux certaines choses, je me comprends mieux.
Je suis plus serein, plus à l'écoute de moi-même et des autres.
Je pense aussi un peu plus à moi, à ce que je fais, à ce que je vais ou veux faire.
Chaque fois que je suis revenu sur cette extraordinaire expérience, je me suis reconnecté avec le désert, cet espace magique qui semble vide de loin, mais si riche de près, avec mon groupe d'hommes, avec nos accompagnateurs, les chameliers et j'ai retrouvé toutes mes émotions.
J'ai fait profiter quelques groupes de cette aventure humaine, avec le film "Le Souffle du Désert" comme support, mon diaporama, mais surtout les réponses aux questions nombreuses chaque fois posées; je suis très heureux et très fier d'avoir pu, par mon témoignage, susciter un tel intérêt et peut-être permis à certains d'ouvrir d'autres voies de réflexion.
Tous les hommes sont sensibles, ont des émotions, mais on les a éduqués à cacher leurs sentiments; " tu seras un homme mon fils ! " Ca veut dire quoi, ça?
Leur parcours, depuis leur prime enfance n'a pas été forcément un long fleuve tranquille.
Quelle mère? Quel père? Quelle éducation? Quelle sexualité? Quels rapports aux femmes? Et quelles femmes ont-ils rencontrées? Ont-ils pu s'accomplir professionnellement? Quelle image renvoient-ils à leur entourage? Quelles relations avec leurs enfants? Ont-ils des peurs, des angoisses? Comment acceptent-ils leur corps? Assument-ils réellement leur virilité probablement imparfaite? etc... etc...
Pendant des siècles, ils ont du être très différents des femmes, et aujourd'hui ils essaient de changer; les femmes et tout leur mouvement de libération bien légitime, les ont poussés à remettre certaines pratiques en question.
Mais c'est dur de quitter tous ces stéréotypes, leur masculinité trouve concurrence.
Ils ont peur d'accepter leur part de féminité, d'homosexualité peut-être aussi; ils commencent à prendre soin d'eux, de leur look, de leur corps, avec prudence, car la critique n'est pas loin, et s'ils essaient de montrer leurs émotions, alors là, quel effort incompatible avec l'image de l'homme, du mec, du macho!
Alors, ils souffrent, en silence, ils intériorisent, car ils n'ont pas d'espaces pour se libérer. Leur femme, leurs proches - parents ou amis - ne sont pas forcément prêts à les entendre, pire à les écouter et encore plus à ne pas les juger.
Bien sur, il ne faut pas généraliser, il y a quelques hommes qui ne se sentiront pas concernés.
Pour d'autres ce sera peut-être la violence qui leur permettra de s'extérioriser, ou telle ou telle addiction.
Aussi, si par mon voyage intérieur, ce que j'en ai retiré, ce que j'ai compris et que j'essaie de communiquer, je peux transmettre quelques pistes, quelques moyens, quelques outils, voire un espace dédié à cela, qui permettront aux hommes de tenter cette communication, de se libérer, d'oser se regarder, s'écouter, s'exprimer librement, alors je serai très heureux.
Pour ma part, je ne pense pas que j'ai fait preuve de courage, comme certains me le rappellent souvent. J'étais seul avec mon besoin de m'exprimer, de parler, de partager, et j'ai trouvé, enfin, le moyen qui me permette cette démarche.
Tout n'a pas été positif, loin de là, je le savais; je savais que je prendrais ce risque d'être déçu sur certains sujets, mais qu'est-ce que ça fait du bien de pouvoir le dire, de l'extérioriser, enfin, après tant d'années d'enfermement.
Aujourd'hui, je suis bien, et surtout je sais que je trouverai les moyens, l'espace pour me libérer. Je suis plus détendu et ça c'est déjà du bonheur.
J'ai encore bien des choses à régler, qui encombrent mon existence, mais je prends mon temps, je suis moins pressé à les régler. Une opportunité, un moment plus propice, j'ai acquis la patience, je sais que ça arrivera, alors à quoi bon précipiter?
Le chemin est encore long, mais je sais où il passe.
Le chemin, c'est entre autres de rester connecté, de garder des contacts avec les autres participants.
Hier encore, l'un d'entre eux, un ami aujourd'hui, un français, m'appelait spontanément pour me compter ce qui se passait de son côté, ce qui bougeait; quel plaisir d'avoir eu sa voix et cet échange sincère, tout en confidences.
De nombreux mails ont été échangés depuis le retour; certains ne continuent pas ces contacts (4 ou 5) et nous n'avons pas de nouvelles de 2 d'entre eux; mais nous devons respecter leur choix, chacun agissant avec ses ressentis.
Et puis, nous nous sommes revus, en Suisse, le 22 juin, pour un week-end inoubliable; 2 belges, 2 français et 7 suisses se sont croisés au cours de ces 3 jours, chez Alexis (Jean-Marc était là aussi) et chez un ami du côté de Nendaz. Nous y avons fait une belle randonnée et puis aussi, une belle baignade dans un petit torrent à peine sorti du glacier, brrr… encore un beau moment de complicité, sans pudeur !!
Le chemin, ce sont aussi des rencontres par le biais du réseau hommes, en France pour l'instant, avec d'autres hommes (quelquefois les rencontres sont mixtes) de France, de Suisse, de Belgique ou du Québec.
Rencontres nécessaires, pour comprendre le fonctionnement de ces échanges afin de développer cette activité en Lorraine.
Le chemin, ce sont des rencontres loisirs avec les solos de Nancy ou de Metz, et puis pourquoi pas plus si affinités.
Le chemin, c'est ………
Mais pour l'heure, ce sont les vacances, un besoin de repos, de détente, de laisser un peu le travail, de s'oxygéner un peu (dans les Alpes, en l'occurrence), la randonnée. Je ramènerai certainement de belles photos à vous proposer sur ce blog.
A bientôt
mars 2005
Grâce à un numéro spécial de Psychologies Magazine, Hors-série "Etre un HOMME aujourd'hui", et par le biais de réseau-hommes dans la mouvance de Guy Corneau, je suis arrivé sur le lien d'un site internet consacré à un film qui avait été tourné sur un trek pour hommes dans le désert Sud-Tunisien.
Le film a pour titre "Le souffle du désert" et a été tourné par François Kohler.
octobre 2005
Je me rends à Lièges pour assister à la diffusion du film "Le souffle du désert".
Le site de ce film, la bande annonce, m'ont laissé plein d'interrogations et c'est en me rendant sur place que je serai mieux à même de me faire une opinion sur ce concept de trek, car, OUI, je suis motivé pour m'inscrire dans cette expérience.
Pourquoi un psychiatre ? Pourquoi le désert ? Dans quelles conditions exactement ? Est-ce dur physiquement ? Avec qui ? etc .....
Aussi, là-bas, après avoir vu le film, j'ai pu rencontrer le réalisateur François KOHLER , le responsable de l'organisation Fréquence Découverte Jean-Marc COMHAIRE et le Psychothérapeute Alexis BURGER et quelques participants du trek filmé.
Après cette soirée très sympathique et riche de rencontres, j'ai pris la décision de m'inscrire à ce trek.
mars 2006
Pas possible de m'inscrire pour le trek de mars 2006, j'attendrai le trek de 2007.
Mais j'irai quand même dans le nord de l'Afrique, en Egypte, j'aime cette région, le Maroc (1 séjour), l'Algérie que j'ai découvert en 1973 en faisant la "petite boucle" et la Tunisie (2 séjours)
mars 2006
Au printemps 2006, c'était donc l'Egypte, la totale, Le Caire, les Pyramides, Sakkara, Abou Simbel, Assouan, la croisière jusqu'à Louxor.
Un voyage magnifique, surprenant, à la fois bien rempli, bien organisé, riche, mais aussi calme, détendu, et convivial.
Un climat excellent, peu de monde, la période, mais aussi la désaffection de touristes pour ce genre de destination et c'est une erreur car c'est bien géré sur place, et on ne saura jamais où ça va exploser. alors allez-y, ça vaut le coup et c'est très abordable, surtout si on attends le dernier moment, les offres sont sympas.
Automne 2006
Le trek mixte est bouclé; ils partiront en octobre (comme chaque année).
Le trek hommes, quand à lui, s'organise, les candidatures se précisent, le nombre de participants nécessaires est atteint (une vingtaine).
Mon inscription est validée, je participerai à cette expérience, à cette aventure, à cet isolement dans le désert sud-tunisien, à cette réflexion, à ces rencontres, à cette possible remise en question.
Certains me disent que je suis courageux, pas tant pour les difficultés physiques que ce trek peut comporter, car j'ai un dos fragile, mais par rapport à cette part plus psychologique, qui pourrait être très positive, mais aussi possiblement perturbante.
Du 3 au 15 mars 2007 aura bien lieu un trek pour hommes dans l'esprit de "Le souffle du désert".
Décembre 2006
Je me prépare à ce trek, mentalement, physiquement, techniquement.
Physiquement:
- avec Francis, un coach sportif, c'est une heure par semaine de gym intensive. N'étant pas sportif, il ne s'agit pas d'aller là-bas et de se planter; avec un dos fragile, 4 à 5 heures de marche par jour, assis par terre essentiellement et un coucher peu confortable (un matelas de 3 cms sur le sable), ça n'est pas un confort 3, 4 ou 5 étoiles, mais de milliers d'étoiles (peut-être filantes) que l'on aura depuis sa couche à même le sol.
Francis me fait travailler principalement les jambes par des étirements, les abdos qu'il faut muscler car ils sont essentiels pour le maintien du dos, le gainage, (et puis ça réduira certaines petites choses disgracieuses), à cela un peu de musculation générale et de cardio.
- en marchant tous les week-ends: de 15 à 22 kms en moyenne à chaque sortie hebdo, en forêt si possible, et s'il y avait quelques petites douleurs au début, je me rends compte que celles-ci n'existent plus aujourd'hui (avec les conseils de Francis, je sais aussi comment les faire passer).La marche, je la fais quelquefois seul à mon rythme et en choisissant des terrains un peu difficiles et aussi avec de nouveaux contacts, notamment sur Metz, avec des adhérents de l'Association Française des Solos
- toujours sur les conseils de Francis, j'essaie (je dis bien:"j'essaie") de modifier un peu mon alimentation (pas plus de 3 oeufs par semaine, pas de fromage le soir, plutôt des viandes blanches, un maximum de légumes et de fruits, etc....)
Janvier 2007
Techniquement:
Réunion à Namur avec Jean-Marc COMHAIRE .
Présentation d'un diaporama à quelques candidats pour un prochain trek, mais aussi aux 5 belges qui seront de ce voyage; belles images d'un précédent trek qui donnent bien l'ambiance et l'envie.
Nous n'échangeons pas entre nous, on se devise un peu, mais nous apprendrons à nous connaître dès le 3 mars quand nous nous retrouverons à Djerba à l'aéroport.
A vue de nez, ils ont entre 30 et 55 ans, certains portent une alliance, l'un pose beaucoup de questions, un autre ne quittera pas le clavier de son téléphone portable, les autres écoutent attentivement les conseils; la première impression est bonne.
Je suis le seul français à Namur; Jean-Marc nous dit que outre les 5 Belges, il y aura 4 Français (un de Lyon, un de Brest, un autre qui travaille à Barcelone et moi-même) et 11 Suisses (ou peut-être 10 seulement, dont un médecin). Il y aura une réunion de préparation pour eux à Lausanne avec Jean-Marc et Alexis BURGER .
Un groupe très francophone (il va y avoir de l'accent).
Pratiquement:
Il faut prévoir un bagage souple (les dromadaires vont les porter), un sac de couchage pour supporter environ 0° la nuit, des tee-shirts coton, un slip par jour, des chaussettes en quantité, des vêtements chauds et légers à la fois, une protection solaire, des pantalons et chemises à manche des lingettes pour la toilette (pas de douche de prévue), et puis sa pharmacie personnelle,...
Un sac à dos léger pour garder quelques affaires en marchant, une gourde, ses couverts, quelques barres à manger...
Important: tout emballer et protéger dans des sacs plastiques, car le sable s'infiltre partout.
Ne pas oublier une lampe frontale (type Petzl) pour le soir (la nuit tombe vite) et un briquet pour, vous savez quoi? Pour brûler son papier utilisé après être allé là où vous pensez.
Ca fera un bon sac, d'environ 80 litres, plus le sac à dos.
L'appareil photos, c'est possible, mais il faudra être prudent avec le sable.
On n'est pas à l'abri d'une pluie ou d'une tempête de sable.
Départ imminent
Encore quelques fois dormir et "on" y est … (ainsi s'exprime Jean-Marc notre accompagnateur, cela doit être un peu belge cela)
Vendredi après-midi le 2 mars, avion à Strasbourg et arrivée à Djerba dans la soirée.
Un autre Français sera déjà là (venant de Brest).
Le lendemain, regroupement à l'aéroport à 15h, pour retrouver 3 belges, dont Jean-Marc, et 12 suisses, dont Alexis, le psychothérapeute, pour monter dans les 4/4 et gagner le désert pour une première nuit à Ksar Ghilane; aux portes du désert, c’est la plus saharienne des oasis.
Les retardataires qui arriveront dans la soirée, 3 belges et 2 autres français (eh oui, nous serons en minorité dans ce groupe très francophone), nous rejoindrons, soit dans la nuit, soit le matin à Ksar Ghilane.
La caravane se mettra en route le 4 en début d'après-midi, 22 hommes pour une aventure physique et mentale peu ordinaire.
Et là il faudra attendre mon retour pour connaître la suite.
Dernières recommandations et conseils de santé:
La turista, maladie fréquente dans ces pays, surtout pour nous autres dont l'organisme n'est pas habitué à ces germes pathogènes (bactéries) que l'on ingère avec l'eau, la nourriture ou le contact buccal avec des mains ou des objets sales.
Ce genre de maladie est très désagréable et une bonne prévention avec quelques médicaments simples devrait nous éviter cela.
A prévoir également des solutions de réhydratation (Isostar, Isodrink,…)
Quelques fruits secs et barres de céréales complèteront l'alimentation et les besoins énergétiques quotidiens.
Le soleil: il devrait faire dans les 25° (vous pouvez regarder la météo à Douz ), ce qui n'est pas énorme, mais suffisamment chaud pour se protéger très sérieusement car nous serons en permanence exposés au soleil. Il y a des chèches pas chers là-bas et ça fera couleur locale.
La marche: des chaussures montantes légères de trekking sont conseillées, et les avoir utilisées avant, évitera des cloques handicapantes.
Les insectes et les reptiles: brr… rien que d'y penser !
Serpents et scorpions ne sont pas agressifs, mais ont la fâcheuse manie de se fourrer dans des endroits abrités et chauds la nuit. Ensacher les trousses et les chaussures, secouer l'ensemble avant de se coucher et le matin, chassera les intrus.
Le retour
Hello! Je suis rentré, mais dans quel état? On ne revient pas du désert comme on est parti et revenir à la "vraie vie" est un choc (avec en plus de supers embouteillages sur le contournement de Strasbourg, vers 18h); quelques jours sont nécessaires pour récupérer physiquement et psychologiquement.
Les paysages, l'isolement, le silence, les chameaux (dromadaires) et leurs chameliers, le rythme (assez soutenu quand même) sont un réel changement.
A cela, il faut rajouter la marche tous les jours (enfin pas tout à fait, je vous expliquerai plus tard) et les travaux en atelier sur des sujets très variés qui nous ont permis de revisiter (ou plutôt apprendre à visiter) ce qu'il y a à l'intérieur de nous.
Aussi, je vais vous compter cette aventure, car il s'agit bien d'une aventure, une réelle aventure humaine.
Je vous raconterai nos conditions de vie pendant ce trek, les paysages (avec de nombreuses photos) et puis j'aborderai, mais de façon très retenue, le travail que les hommes ont fait sur eux-mêmes.
Je serai très discret sur ce point, car nous avons fait un pacte de confidentialité, bien évident, concernant les noms, les prénoms bien sur, mais surtout les histoires de chacun qui relèvent de l'intime et qui ne peuvent pas être exposées sur ce site.
Je pourrai répondre éventuellement à vos questions soit par ce site, soit par mon e.mail, soit directement, selon la nature de celles-ci.
Première rencontre
Arrivé à Djerba le 2 mars 2007, un homme, (c'est comme ça que j'appellerai les participants), un français, présent depuis la veille, vient m'accueillir à l'aéroport vers 23h (c'est très sympa de sa part). Nous discuterons un bon moment de la soirée autour d'une bière au bord de la piscine (très froide) de l'hôtel; nous apprenons à nous connaître un peu, beaucoup en fait; en une heure ou deux nous savons déjà presque tout de l'autre, ce qu'il est, mais surtout pourquoi il est là, car on ne vient pas là sans raison. Nous avons compris que nous pourrions tout nous dire pendant ce trek, sans pudeur, que face à un étranger que l'on ne reverra probablement pas et quand bien même on se reverrait, nous sommes dans le même esprit de rencontre. On ne peut avoir les mêmes discussions, même auprès d'êtres très proches, famille ou amis.
Nos chambres sont sympas, l'hôtel est calme, il y a peu de touristes en cette saison.
Le lendemain matin nous allons faire un tour dans le centre de Houmt Souk, la plus grosse ville de l'île où nous logeons, assez éloignée de la zone touristique qui est plus au sud-est.
Visite incontournable du souk et un couscous à une terrasse, c'est le moins que nous pouvons faire.
Regroupement
Après-midi du 3 mars, nous allons rejoindre les arrivants à l'aéroport.
En premiers arrivent de l'avion de Belgique, Jean-Marc (l'organisateur technique du séjour) et 2 hommes (belges).
Une demi-heure après c'est l'avion venant de Suisse qui nous amène Alexis (le psychothérapeute) et 11 hommes du pays Helvète
Manquent 2 français et 3 belges qui arriveront plus tard dans la soirée.
Pour ceux qui sont là, c'est l'embarquement dans 3 4/4 de l'agence de voyage locale avec qui le trek est organisé.
Et c'est parti pour plus de 3 heures de route, après avoir quitté l'île avec le bac.
Presque la moitié du trajet se fait sur des pistes peu confortables. On fait même un détour pour éviter une autre piste peu praticable, voire dangereuse la nuit; nous la prendrons d'ailleurs au retour.
La piste génère beaucoup de poussière quand on n'est pas devant et s'y est ajouté pendant un temps le coucher du soleil face à nous, l'ensemble donnant une visibilité assez médiocre, mais un beau coucher de soleil à travers la petite chaîne de montagnes que nous traversons.
Nous arrivons donc de nuit à Ksar Ghilane, dernière oasis importante avant le désert.
Le camp est très correct, un peu comme dans un camping avec sanitaires, salle pour la restauration et bar. Les tentes berbères à 6 places n'ont de nom que la toile qui nous abrite, la partie basse étant en dur; les couchages sont confortables.
Un repas "local", une soirée au bar (oui, nous n'en reverrons pas pendant 11 jours), une éclipse totale de lune à minuit et nous passons notre première nuit dans le désert.
1er jour de trek
La nuit a été très bonne, calme, confortable, mais le réveil à 7h arrive un peu tôt, provoqué par le bruit du groupe électrogène qui fournit l'électricité à l'oasis; nous sommes en vacances, non!
Les oiseaux et leurs cris stridents ajoutent à ce réveil prématuré. Les prochains jours nous aurons un autre bruit pour notre réveil.
Petit déjeuner, toilette rapide, nous passerons à la douche un peu plus tard, vous verrez pourquoi.
Alexis nous convie à un premier atelier dans les dunes, loin du camp. Après une présentation rapide de ce qui nous attend, chacun expose sommairement ses motivations à être là. Certains se lâchent très vite, d'autres sont encore dans la retenue. Les raisons sont variées et c'est bien; c'est ce qui fera la richesse de nos échanges futurs. Mais ça, c'est classé "CONFIDENTIEL".
La confidentialité, parlons-en: chacun s'engage à ne prononcer, ni de noms, ni de prénoms, ni de parler des histoires personnelles. Cette confiance est garante de la libre expression de chacun.
Suivra un rituel de présentation. Les regards commencent à se croiser, c'est le début de la quête.
Nous terminons la matinée par un bain très agréable dans une petite mare alimentée par une source d'eau chaude (28°). Les premiers contacts physiques commencent dans ce moment de pure détente.
La douche suivra, la dernière avant la fin du trek, soit 11 jours plus tard.
Les 3 belges et les 2 français arrivés tard la veille au soir, ainsi que Jean-Marc nous rejoignent; ils ont raté le début, mais vont être vite intégrés.
Notre souci est d'apprendre rapidement les prénoms de chacun, et nous profitons de toute occasion pour les prononcer, ou essayer, car 20 d'un coup, il faut mémoriser.
Un dernier repas "classique" à ce camp et nous prenons nos sacs, pour les apporter en bordure du camp, où 7 chameaux et leurs chameliers nous attendent.
Le reste de la caravane, 15 chameaux, est déjà parti devant pour préparer le camp du 1er soir.
Après 2 bonnes heures de marche, de mise en jambes, nous arrivons sur les lieux de notre camp, installé sur de très belles dunes.
Il fait chaud cet après-midi là (environ 34°), le temps est magnifique, les couleurs et les paysages extraordinaires; nous en prenons plein les yeux.
Nous avons profité de cette première marche pour échanger avec l'un ou l'autre, à faire connaissance, on parle beaucoup en marchant.
La marche est aisée dans le sable, pas trop mou, mais où l'on fait souvent 2 pas pour un, en montant sur une dune, ou en la contournant. Mes "Ténéré" remplissent bien leur fonction, une deuxième peau aux pieds, j'ai le bon produit.
Un nouvel atelier, un peu éloigné du camp, autour d'un nouveau sujet est proposé; il se fera par petits groupes. "CLASSE CONFIDENTIEL"
Quel silence! Quel calme! Qu'il est aisé de se retrouver, de s'exprimer; chacun s'expose, se livre, sans pudeur. Nous sommes déjà touchés par les histoires de chacun, les émotions commencent. Une restitution aura lieu avec tout le groupe.
Et là, on nous rappellera, que l'on dit JE et pas ON, que l'on écoute l'autre et qu'on attend qu'il ait fini pour prendre le relais. Respect et non jugement. OH!
Premier repas du soir, assis à terre, autour d'un feu et première petite animation musicale avec chants et jumbees.
2 tentes berbères sont installées, quelques-uns y dormiront. Mais seuls, ou par groupes de 2 ou 3, nombreux sont ceux qui partent s'isoler dans les dunes un peu plus loin.
Je choisirai cette option, un passage entre 2 dunes, pour avoir une forme un peu en creux (comme dans mon lit), l'endroit me plait. Un matelas de 4cms, mon sac de couchage, 2 couvertures, 1 oreiller gonflable, ça devrait aller.
A nous le confort milliers d'étoiles!
J'ai à peine réalisé que nous étions déjà dimanche soir; une journée très riche, déjà très forte émotionnellement, mais nous ne sommes pas fatigués; nous sommes rechargés, plein d'énergie et tous, sans exception, heureux d'être là et impatients du lendemain.